Les 5 degrés du sommeil hypnotique selon Liébeault...



Je vais passer brièvement en revue les cinq degrés que Liébeault distingue dans le sommeil hypnotique :

Le premier degré se distingue par de la somnolence et de l'engourdissement. L'hypnotisé reste tranquille, entend et comprend tout ce qui se passe autour de lui ; mais il n'y a pas de catalepsie.

Le seconde degré trahit une influence plus profonde. L'hypnotisé ne peut plus ouvrir les yeux ni remuer les membres. Le phénomène le plus saillant est ici la catalepsie, dont Bernheim a bien montré la nature psychologique.

Le troisième degré est caractérisé par l'aptitude du sujet aux mouvements automatiques. Il ne peut arréter, par exemple, l'automatisme rotatoire des mains, à moins qu'on ne lui ordonne.

Le quatrième degré met les hypnotisés en rapport uniquement avec leur hypnotiseur ; c'est le seul dont ils entendent la voix, et ils ne gardent que le souvenir de ce qui s'est passé entre eux et lui.

Le cinquième degré est constitué par l'état somnambulique qui peut être superficiel ou profond. L'anesthésie est toujours complète, ce qui permet d faire des opérations sans la moindre douleur. L'hypnotiseur est ici exclusivement en rapport avec son sujet. Au réveil, l'amnésie est absolue : l'hypnotiseur seul peut rappeler à la mémoire du sujet ce qui s'est passé pendant le sommeil. Dans cet état, les effets de la suggestion se produisent avec une rapidité remarquable.

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