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Affichage des articles du août, 2019

Qualification du niveau de transe par "auto-signaling"

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Question: Quels critères utilisez-vous pour vérifier la profondeur de transe? Réponse: Strictement par intuition. Je pose des questions en me servant de mes propres doigts, en affectant UN au pouce, CINQ au petit doigt, sur une échelle de un à cinq. UN correspondra à l'état de veille, et CINQ pour un sujet au bord d'une transe profonde. Et je demande périodiquement à mon inconscient quelle est la profondeur de l'état induit. C'est une manière de tester ses propres ressentis ou intuitions . Ceci, bien sûr, est une question d'expérience et de pratique. Question: Dans ce cas, diriez-vous qu’il existe un rapport au niveau dit de l’inconscient? Réponse: Oui, j’ai le sentiment qu’il existe un rapport à un niveau inconscient.

Retours d'expérience

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Pour ce qui me concerne, je suis arrivé à cette conclusion chaque jour plus évidente que la suggestion atteint son maximum de puissance dans l'état hypnotique profond. Chez les malades affectés d'idées obsédantes, par exemple, on constatera des effets bien différents suivant que la suggestion sera faite à l'état de sommeil ou pendant la veille. Tous ceux qui ont expérience des cas de ce genre me donneront raison sur ce point. Quand on a, comme moi, la plupart du temps à soigner des malades appartenant aux classes instruites, on s'aperçoit que la suggestion larvée, c'est à dire donnée sous forme d'électricité, de massage, d'eaux minérales, de bains médicamenteux, etc, n'est pas toujours aussi efficace qu'on le désire. Loin de moi l'idée de prétendre que la suggestion pratiquée dans un état d'hypnose légère ou simplement à l'état de veille ne rende des services considérables. Mais ce n'est pas la règle générale ; et si j'en cro

La suggestion forcée

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Son père, après avoir essayé tous les moyens de traitement, désespéré de l'état de son fils, nous l'a confié avec l'autorisation absolue de faire ce que nous croyions nécessaire. Tout d'abord, nous avons insisté près du père pour l'isolement complet du malade et son éloignement absolu de la famille, pour pouvoir entreprendre son traitement. Mais comme nous avons vu que l'isolement tel que nous le comprenions serait très difficile, nous nous sommes décidé à essayer l'hypnotisme. Le 1er août 1890, nous allons chez M. M..., avec l'intentiond'hypnotiser le malade ; mais celui-ci ne voulait en aucune façon s'y soumettre, avait même recommencé la même scène que nous avons décrite plus haut. On ne pouvait donc songer à employer d'autre moyen d'hypnotisation que celui de Lassègue, usité à la Salpêtrière (légère compression des globes oculaires avec les doigts). Nous disons d'abord aux parents de sortir de la chambre, après quoi nous essay